TABLEAU DES ITINERAIRES

• FORMATIONS SEDIMENTAIRES
  • 1. Rides de courant sur le fond du canyon du Rhône
    Ces ondulations sédimentaires sont créées lorsque les courants rapides du Rhône contiennent une très grande quantité de sédiments suite aux événements de crues (voir Chapitres 3, 4 et 5).
    • a. rides de petites dimensions
    • b. «Un poisson nommé Lotte» en train d’explorer des rides de grandes dimensions
    • c. parois du canyon avec une branche proéminente
    • d. débris organiques présents sur le fond du canyon
  • 2. Dépressions coniques sur le fond de la partie la plus profonde du lac
    L’ébullition du gaz, probablement du méthane, est soupçonnée d’être à l’origine des dépressions coniques (voir Chapitres 5, 6 et 7).
    • a. aspect typique
    • b. étroitement espacées
    • c. avec la présence de bactéries
  • 3. Tranchées
    Des tranchées sillonnent les fonds lacustres comme les « rides » d’un visage. Les scientifiques ont observé des poissons utilisant parfois ces petites « allées » comme des aires des repos (voir Chapitre 5).
    • a. une tracée droite. Effrayée par le gros «poisson» MIR, une lotte s’enfuit en laissant derrière elle un épais nuage de sédiments.
    • b. des réseaux de tranchées qui se ramifient ou qui se rejoignent
    • c. avec la présence de bactéries
  • 4. Coussins
    Les pentes du lac sont souvent uniformément tapissées par des « bosses » sédimentaires, rondes et symétriques, appelées coussins (voir Chapitres 5, 6, 7 et 8).
    • a. sur la pente nord devant la baie de Vidy (Lausanne)
    • b. sur la pente sud dans la zone du delta de la rivière Dranse
  • 5. Coussins cuspides
    Les coussins « cuspides » sont une variante des coussins avec une forme asymétrique et plus aplatie (voir Chapitre 5).
    • a. sur la pente nord devant la baie de Vidy (Lausanne)
  • 6. Tapis microbiens
    Un voile blanchâtre composé de bactéries, appelé un « tapis microbien » couvre parfois la surface des sédiments organiques sur le fond. Lorsque des carottes étaient prélevées dans ces zones, des bulles de gaz (probablement du méthane) jaillissaient des sédiments (voir Chapitre 6).
    • a. la baie de Vidy, à proximité de la sortie de la Station d’épuration des eaux usées (STEP), Lausanne
    • b. Intriguées, quelques perches suivent le prélèvement d’une carotte et la libération de bulles de gaz en résultant.
• INSTRUMENTATION
  • 1. Pénétromètres
    Le bras « robotique » du MIR laisse tomber librement le pénétromètre qui s’enfonce dans les sédiments. La profondeur de la pénétration indique la dureté du fond. Deux modèles étaient employés dans le projet elemo: un pénétromètre dynamique qui prend des mesures automatiques (voir Chapitre 5), et un pénétromètre manuel qui nécessite une lecture à travers les hublots des MIR.
    • a. un reportage approfondi sur le pénétromètre dynamique (en allemand ; source : Schweizer Radio und Fernsehen / Sendung «Einstein»)
    • b. le pénétromètre dynamique en action
    • c. le pénétromètre manuel en action. Une carotte est prise - à vue directe - à côté du trou laissé par le pénétromètre afin de déterminer la composition des sédiments.
  • 2. Carottiers
    Des carottiers sont en train d’être enfoncés, puis retirés par le  bras « robotique » du MIR . Notons que les MIR ont permis aux scientifiques de choisir avec précision le site de l’échantillonnage désiré, ce qui n’est pas toujours possible avec des méthodes traditionnelles (voir Chapitres 5, 6 et 8).
    • a. dans une dépression conique
    • b. sur une ride de courant de petite dimension
  • 3. Peepers
    Des «peepers» (de l’anglais «piken», peek, peep: c-à-d, jeter un coup d’œil à travers d’étroites ouvertures) sont enfoncés dans les sédiments par le bras « robotique » du MIR. Au bout d’une semaine, les peepers sont retirés, et l’eau contenue dans les sédiments qui s’est accumulée dans les trous est analysée pour quantifier les éléments chimiques présents (voir Chapitre 7).
    • a. sur la pente nord devant Vevey
• EPAVES
  • 1. L’épave Rhône
    Le scénario : des eaux déchaînées, la brume, la pénombre du crépuscule, l’erreur humaine et les dispositifs « radar » inexistants à cet époque. Tous les éléments sont réunis pour produire la tragédie du 23 novembre 1883, c’est-à-dire, la collision de deux bateaux à vapeur sur le Léman. Bilan: 11 morts. Le Rhône sombre dans les eaux les plus profondes du lac et le Cygne est contraint de rejoindre Ouchy (Lausanne) en marche arrière. Visitez, en compagnie des passagers des MIR, le dernier «domicile fixe» de l’épave Rhône.
    • a. visite courte
    • b. visite avec plus de détails
  • 2. La découverte de l’épave Paudèze
    La découverte de cette mystérieuse épave lors d’une plongée du projet elemo était complètement inattendue. C’est une relique d’une époque où les chantiers navals et le commerce maritime étaient en plein essor sur le Léman, mais ces rives sont à peine reconnaissables aujourd’hui (voir Chapitre 9).
    • a. Faites la découverte avec les scientifiques

LEGENDE

Carte reset  

Fond du lac

MIR 1

MIR 2

Diverses mesures

Prélèvement d’eau

Prélèvement sédimentaire