Une situation de chaos règne en Sierra Leone après une évasion massive de la prison centrale de Freetown, la capitale, survenue dimanche 26 novembre. Selon les autorités, près de 2 000 détenus se sont échappés, déclenchant une chasse à l’homme intense pour les retrouver.
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D’après les informations fournies par Reuters et TASS, 1 890 prisonniers sont toujours en liberté, tandis que 23 d’entre eux ont déjà été appréhendés. Les émeutes militaires qui ont précédé cette évasion ont fait 20 victimes, dont 13 militaires, selon un représentant de l’armée cité par Reuters.
Pour faciliter la capture des détenus en fuite, les autorités ont offert une récompense de 1 000 dollars. De plus, une prime de 2 000 dollars est promise à toute personne fournissant des informations conduisant à l’arrestation des responsables de l’attaque du dimanche.
Le porte-parole de l’armée, le colonel Issa Bangura, a déclaré lors d’une conférence de presse que “nous avons lancé une chasse à l’homme pour retrouver tous ceux qui sont impliqués dans l’attaque et parmi lesquels se trouvent des soldats en activité ou à la retraite.”
Les événements dramatiques de dimanche ont débuté par une tentative infructueuse de forcer une armurerie militaire par des individus non identifiés. Ces affrontements, qui ont duré plusieurs heures, ont ravivé les craintes d’un nouveau coup d’État en Afrique de l’Ouest, une région déjà marquée par des événements similaires au cours des dernières années, notamment au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée.
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