La justice ivoirienne a rendu son verdict aujourd’hui, concluant l’affaire du vaste réseau de trafic de passeport diplomatique et de fraude à la nationalité. Le groupe, méticuleusement démantelé par les enquêteurs de l’Unité de lutte contre la grande criminalité (Ulgc), comprenait principalement des opérateurs économiques vivant en Côte d’Ivoire, parmi lesquels se trouvait M. Abbas Badreddine, chef d’entreprise libanais à la tête de la société Plastica.
Depuis son arrestation en juillet 2023, Abbas Badreddine a été reconnu coupable de complicité de faux et usage de faux sur des documents administratifs. La sentence prononcée au Pôle pénitentiaire d’Abidjan est sans appel : six mois de prison, dont cinq ferme et un mois de sursis. De plus, une amende de 500 000 FCfa a été infligée au dirigeant de Plastica en guise de répression.
Outre Abbas Badreddine, les 29 autres membres du réseau ont également appris leur sort. Tous sont contraints de payer une somme totale de 2 milliards de FCfa à l’État de Côte d’Ivoire en réparation des dommages et intérêts.
Le tribunal a accordé aux condamnés un délai de 20 jours pour faire appel, offrant ainsi une opportunité de contester la décision du Pôle pénal économique et financier (Ppef) du tribunal de première instance, qui a supervisé le procès.
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Cette affaire souligne l’engagement continu des autorités ivoiriennes dans la lutte contre la criminalité organisée, affirmant la nécessité de protéger l’intégrité des documents officiels et de préserver la souveraineté nationale.
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